Sur la route

Publié le par ! Passcool !


USA, 1948, Walter Salles nous livre à travers ce Road Movie une adaptation de l'oeuvre éponyme  de Jack Kerouac.
Nous suivons Sal et Dean, deux jeunes amis qui ont soif d'aventure.
Ensemble, ils vont partager de longues heures de route qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il...


Dean Moriaty est marié à Marylou,  jeune, beau, il est de ceux qui fascinent et qui agissent comme des aimants sur les autres.
En plus de l'énergie débordante dont il dispose, il a aussi beaucoup d'amour à partager à tel point qu'il décevra plus d'une âme sœur/frère sur son passage dévastateur.
Irresponsable mais charmeur, on lui pardonne, il est marqué par l'absence d'un père devenu alcoolique et clodo. Il se mettra d'ailleurs à sa recherche à Denvers.


Sal quant à lui perd son père au début du film et rêve de devenir écrivain. Seulement, l'essentiel, l'inspiration lui manque. Il se fascine alors pour Dean, sa rage de vivre, sa folie et crève naturellement d'envie de consommer sa complexité.
Aussi, Dean n'aura pas de mal à convaincre Sal mais aussi sa femme puis ex-femme, Marylou, de le suivre dans un trip qui les ouvrira au monde mais qui les écorchera également. À cette équipe s'ajoutera ponctuellement des amis compagnons de route dont Carlo l'intello de la bande qui est aussi le lien entre Sal et Dean.


Au classique micro-ondable mix sexe, drogue et alcool s'ajoute en fond sonore, la musique afro américaine des années 50.
Ce décors va nous dévoiler avec subtilité et au compte-goutte les fragilités et les peurs de chacun des personnages.


Pour la forme, en faisant abstraction de la longueur souvent pesante du film, on se laisse gentiment porter sur les routes d'Amérique et même celles du Mexique.
Ensuite, c'est un film qui m'a paradoxalement paru statique alors même qu'il évolue dans le mouvement.
Je regrette principalement l'évolution trop lente des protagonistes mais ne dit-on pas: il faut que jeunesse se fasse, j'ai donc patienté jusqu'à la faim pardon, la fin...
Enfin, on ne retiendra pas que les voyages forment la jeunesse mais qu'ils peuvent également contribuer à la déformer.

 

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Publié dans Critiques de films

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